Ce poids que je promène
allant en ville acheter un magazine de mode
récupérer une ou deux réservations à la bibliothèque municipale
pensant au message que j’écrirai
rentrant chez moi en transports en commun après la projection d’un documentaire
Ce qui fait que je ne me déplace pas légère
dans cette vie ordinairement mienne
puis-je avouer que je le chéris autant que j’en souffre ?
(le refus d’oublier l’exigence de faire au mieux
l’écrasante responsabilité de qui s’émancipe
la joyeuse liberté de voir des possibles partout, tout le temps
d’imaginer des émotions, sensations, superposées à celles que l’on ressent déjà en nombre
la puissance d’être aussi ailleurs, à un autre moment, en permanence
l’incapacité d’être seulement ici et nue
la fatigue, la culpabilité d’être impuissante à partager
le fardeau et la beauté.)
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(re)mise en ligne : page « Ici bientôt (2018) »
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Les cactus (itinéraire de celle qui reste)
Comment les cactus relient dans mon esprit la photographie au cinéma et à la littérature, Grenoble à Marseille et l’Italie, celles et ceux à qui je pense quand j’en croise un sur mon chemin.
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« Élargir l’espace intime plutôt que de s’en échapper »
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Et pour le mimosa, c’est chez Nina.
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Itinéraires de celle qui reste (21/02/23)
Même au dernier endroit où j’y penserais, au pire endroit, pourrait se trouver une belle surprise. Un dimanche matin avant la course à pied, en descendant les poubelles dans l’immonde local à ordures, j’ai trouvé dans une benne une plante en pot, plus exactement une composition faite d’une ZZ et d’un pothos d’une variété que je ne possédais pas encore, au terreau détrempé. Après avoir consacré un certain temps à extraire les plantes du pot où elles allaient pourrir, en avoir démêlé les racines et les avoir rempotées dans plusieurs pots pour qu’elles se portent bien chez moi, pourrais-je encore entrer dans ce local dégueulasse qu’avec dégout ?
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ARCHIVES Itinéraires de celle qui reste
En retournant à Montpellier ce mois-ci, je me rappelle que les itinéraires ont commencé hier en juin, en 2017, lors de ma découverte de la ville.
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[ARCHIVE] itinéraires de celle qui reste
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Éclats
Motif de la vitre brisée qui se répète, du numérique (2018) à l’argentique (2022) et qui me renvoie très vite aux textes écrits pour Particulière 4 (disponible à la lecture sur cette page).
(Que pourrais-je écrire de plus qui expliquerait mon sentiment, une légère déception, le jour où je me suis rendue compte que la vitre de la porte d’entrée de mon immeuble avait été remplacée ?)