Déjà vu (2023 – )

Après trois années de pratique de la photographie argentique, impossible pour moi de revenir au numérique comme si de rien était, comme si l’image pouvait peser aussi lourd sans que je n’étouffe. À ce moment-là il s’agirait constamment de se défaire, partout de prendre soin.

Face au déjà trop d’images, au sein même de ma production, ce double geste :
– celui de revenir sur celles déjà existantes : choisir à nouveau, entre celles qui avaient plu et celles qui avaient été délaissées. Remplacer, recycler, remettre d’actualité, plutôt que de produire de nouveaux clichés
– celui de de supprimer, comme une hygiène, une compensation, une affirmation par la perte.