Catégorie : photographie

  • Pour cette année qui commence, me souhaiter de parvenir à me débarrasser de ce perpétuel sentiment d’être en retard (sur ce que je veux, dois faire, devenir) et d’être rappelée au présent.

    Depuis plusieurs semaines j’ai arrêté la liste des (dix) images qui constituent la série « désir replié ». C’est une série en préfiguration depuis longtemps, que je nommais pour moi-même mes petites bonnardes. Elle est en effet destinée à se matérialiser en de très petits tirages, dont certains trouveront place dans un écrin, et d’autres dans une forme à laquelle je travaille encore.

    Depuis que cette série existe pour moi, existe avec elle l’idée d’un texte, un texte à écrire, qu’il soit ou non partagé avec les images auxquelles je l’associe. Un texte pour décrire un sentiment, un texte d’accompagnement (au moins pour moi) dont la forme, la longueur, m’importait peu tant qu’il existait. La série est une histoire que je voulais me raconter, et il y a quelques jours, j’ai réalisé que le sentiment allait me devenir étranger, et qu’il fallait écrire, écrire n’importe quoi, avant de ne plus rien pouvoir écrire, reconnaitre de ce sentiment. Aujourd’hui c’est chose faite, et j’ai hâte de pouvoir consacrer du temps à ces tirages pour mieux quitter ces images.

    (Note pour 2023 : arrêter de prendre des notes pour écrire plus tard, écrire tout de suite)

  • salon, décembre 2022

    Vivre avec nos images, assez longtemps pour faire le tri, éliminer celles qui lassent, ne trouvent pas leur place, garder celles dont le sens s’amplifie au fil des jours, de la vie partagée, de la compagnie des autres.

    Vivre aussi avec celles qui ne sont pas ou n’ont pas été, à (re)créer, auxquelles prêter attention pour saisir l’occasion ou la provoquer.

  • 13.12.2022

    [ARCHIVE] 201?, numérique
  • Éclats

    tirage de lecture env. 13×18 (2022)

    Motif de la vitre brisée qui se répète, du numérique (2018) à l’argentique (2022) et qui me renvoie très vite aux textes écrits pour Particulière 4 (disponible à la lecture sur cette page).

    (Que pourrais-je écrire de plus qui expliquerait mon sentiment, une légère déception, le jour où je me suis rendue compte que la vitre de la porte d’entrée de mon immeuble avait été remplacée ?)

  • Laboratoire associatif

    Fin novembre, première expérience de tirage dans un autre laboratoire argentique que celui que j’installe d’ordinaire chez moi, dans une chambre et la salle de bains. En devenant membre de l’association grenobloise « point barre photo » , je peux utiliser un laboratoire certes moins privé, mais plus ergonomique et donc moins éprouvant physiquement. Je compte essayer cette solution dans les semaines à venir, pour continuer à tirer dans une période où je n’ai pas autant de temps et d’énergie que je ne le souhaiterais à consacrer à cette pratique. La première séance a été concluante : j’ai été surprise de m’approprier assez rapidement les lieux, et de réaliser plus de tirages de lecture que je n’avais prévus. A voir : si je m’y sens assez confortable pour réaliser des tirages plus délicats techniquement ou plus personnels, si je suis capable de travailler avec de la compagnie, et si cela change quelque chose à ma pratique.

  • [ARCHIVE] série « peaux poils plis » (201?)
  • .pdf pour « chambres à part »

    illustration et pdf : Arnaud Perrot

    Mis en ligne un .pdf des tirages de « chambres à part », série de photographies argentiques à quatre mains avec Arnaud Perrot, actuellement en cours.
    (Inventaires des paires de la série en novembre 2022.)

  • Et dire qu’il y en a qui partent à cette heure-ci.

    Quand je lui demande conseil
    pour ne pas me ressembler
    sa réponse immédiate
    fais des erreurs, le plus possible.

  • Carnet de celle qui reste

    Remis en ligne le Carnet de celle qui reste (2018), où les 20 10 premières pages sont à disposition.

    Extrait du carnet de celle qui reste (2018)

    J’aimerais un nouveau carnet pour en faire le pendant hivernal de cette archive. Mesurer, non, mais qualifier, comprendre, questionner la distance parcourue, avec pour espoir de défroisser la joie.

    Cet itinéraire de celle qui reste, qui a plus de 4 ans, n’a pas été écrit pour être partagé. Si bien que cette liste de plaisirs, de ravissements, de joies, m’apparaît aujourd’hui avec le charme de l’innocence. Je ne pourrais plus l’écrire ainsi maintenant, pour plusieurs raisons, et il me faudra lui trouver d’autres attraits que la spontanéité, à commencer par une plus jolie couverture.

  • (ARCHIVE)

    Archive (201?)