Catégorie : photographie

  • (Ici) le vent d’ici*

    On comparerait deux lieux similaires, à un an d’intervalle, et l’on penserait que les images ne sont rien, vraiment rien, sans les émotions qu’on y attache.
    De la peur ou du soulagement, que retiendrai-je de ces beaux immeubles de centre-ville ? Qui pour lire la joie et les promesses des larmes dans l’escalier ?

    En cette période estivale propice aux voyages, où je rêve de sensations plus que de destinations, d’un courant d’air dans mes pensées, il m’apparaît qu’assurément le vent d’ici – un désir, une curiosité – y suffit.

    Et si je pars moi aussi, c’est en me demandant une fois encore : quel genre d’échappées font celleux qui ne savent, ne veulent pas rester ? Et les autres, comment se reconnaissent-ils entre initié(e)s ? Combien de sourires se forment lorsque deux regards dans le vide finissent par se croiser ?

  • (Ici) conditionnel

    Parmi les centaines de tableaux exposés, elle lui demanderait, en échange de la sienne, de retrouver ses deux paires de seins préférées.

    >conditionnel
    >lieu-ressource

    (référence du tableau ici)

  • (ARCHIVE) Comme un dimanche

    Série « comme un dimanche » de Polaroïds (201x)

    Partager l’émotion des pilotes de MotoGP, reproduire leurs expressions sur le podium.

  • (Ici) avril 2025

  • (Ici) le miroir

  • (Ici) Image. Boris Vian.

  • (Ici) 52. Mémoire

    août 2015

    J’ai très mauvaise mémoire des lieux.
    Des architectures et des paysages, même de ceux que j’ai aimés, je ne retiens ni les formes ni les couleurs. Des endroits où j’ai passé parfois tant de temps avec plaisir, j’oublie les volumes et les agencements. Même lorsque je fais un effort, que j’observe longtemps et avec attention ce dont j’aimerais me souvenir, cela m’échappe très vite.
    De la même façon que je ne retiens presque rien de l’intrigue des films que je regarde, jusqu’aux scènes les plus marquantes de mes films préférés, pour n’en conserver qu’un ensemble diffus de sensations et ressentis me permettant de savoir s’ils sont assez puissants, denses, pour que je veuille les revoir avec l’espoir d’un plaisir renouvelé, des lieux qui ont compté pour moi je ne peux que dire pourquoi – ce que j’y ai ressenti, si je m’y sentais bien ou non, ce que j’y ai vécu de peurs, de désirs, de frustrations, de joies.
    Pour retenir les faits et les choses, il faut que je me raconte des histoires, comme celle des grilles rouges du parc où il m’a vue pour la première ou deuxième fois sans oser venir me tirer de mon assoupissement. Les grilles du parc ne sont rouges dans mon souvenir que de m’être raconté l’histoire des grilles rouges à de nombreuses reprises. Des barrières entourant la petite étendue d’eau le long de laquelle je me suis promenée pendant des années, je ne me rappellerais, sans une photographie, ni de leur existence ni de leur apparence, seulement qu’elles appartiennent à des belles années de ma vie et à un quartier où il me plairait de revenir me promener.

  • (Ici) 32. Exercice – correspondance

    Et si nous allongions la durée de notre correspondance entre deux trains ?
    Que pourrions-nous faire – de gestes ou mouvements de pensée – pour que le temps perdu nous paraisse gagné, se transforme en faille ludo-temporelle, en aubaine ?

    Valence ville, butin d’1h46 : un *motif (serpent de bitume), une *carte postale chaton, un déjeuner au parc (*lieu-ressource), 3 tomates et un tube de mayonnaise pour le sdf voulant améliorer sa salade composée.

    *exercice *train *motif *carte postale *lieu-ressource

  • (Ici) 8 août 2024

    Belvédère de Monteynard
  • (Ici) au musée

    Les grands bleus de Miró au musée de Grenoble