Notes
-
Alors que je tapais le carnet de celle qui reste à l’ordinateur, et qu’entre deux sourires ou excitations, cela me semblait fastidieux et bien plus long que cela ne l’était effectivement, deux choses me sont venues à l’esprit. La première, qu’il me faudrait commencer dès à présent, c’est-à-dire alors que ce ne sont que des balbutiements et que je me souhaite que cela ne le reste pas, les pages manuscrites du deuxième carnet (qui vient ensuite mais n’est pas une suite). Dès à présent, puis au fur et à mesure, pour que cela ne me semble pas fastidieux. La deuxième était le sentiment qu’à faire cela – malgré le fait que cela me procurait plus de déplaisir que de plaisir – je me sentais à ma place, bien plus à ma place qu’à faire certaines autres choses auxquelles j’ai pourtant consacré incroyablement plus de temps ces dernières semaines.
-
Itinéraires de celle qui reste (21/02/23)
Même au dernier endroit où j’y penserais, au pire endroit, pourrait se trouver une belle surprise. Un dimanche matin avant la course à pied, en descendant les poubelles dans l’immonde local à ordures, j’ai trouvé dans une benne une plante en pot, plus exactement une composition faite d’une ZZ et d’un pothos d’une variété que je ne possédais pas encore, au terreau détrempé. Après avoir consacré un certain temps à extraire les plantes du pot où elles allaient pourrir, en avoir démêlé les racines et les avoir rempotées dans plusieurs pots pour qu’elles se portent bien chez moi, pourrais-je encore entrer dans ce local dégueulasse qu’avec dégout ?
Tirage de lecture, 10x15cm -
Autoportrait sur le chemin des habitudes, série « désir replié » (2023) -
Les heures sauves (2021-2022)
Série « les heures sauves » – photographies argentiques couleurs réalisées avec un appareil de type point and shoot – numérisation sans retouche (recadrage pour mosaïque de présentation) Hommage discret – « Promener sa peine sous un ciel bleu » (2021- )
-
Autoportrait sur le chemin des habitudes – Tirage test, série « désir replié » (2023) Hier, divers essais de caches pour les petits tirages de la série « désir replié ». Je tiens le bon, pour une taille qui me convient. Prochaines étapes : la production en elle-même des tirages, et encore quelques tests pour leur présentation, commande ou réalisation de Marie-Louise sur mesure.
Pour moi le texte s’écrira en argent sur noir ou à la machine sur un papier qui fait le même bruit que les sachets à viennoiseries, à cartes postales. Je le sais depuis que j’ai mangé un éclair dans une bonne pâtisserie de Montpellier un jour où tout le corps était manque, appel : cette série sonne comme ce papier froissé conservé en souvenir de ma gourmandise. Pour tout autre que moi, faut-il que les images expriment la même chose que pour moi ?