Notes
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Chez Jérôme
N’est-il pas incompréhensible que tout continue ? Il faut continuer, semble leur murmurer une silencieuse voix. Mais que ne sait-elle pas se faire entendre la voix qui les interrogerait gravement : À quoi bon continuer ? Ce n’est pas, c’est ce que je veux dire, que je ne veuille pas continuer, c’est que je me demande comment on fait pour vivre sans se demander : À quoi bon continuer ?
Journal du 10/10/2023 de Jérôme Orsoni -
Ce poids que je promène
allant en ville acheter un magazine de mode
récupérer une ou deux réservations à la bibliothèque municipale
pensant au message que j’écrirai
rentrant chez moi en transports en commun après la projection d’un documentaire
Ce qui fait que je ne me déplace pas légère
dans cette vie ordinairement mienne
puis-je avouer que je le chéris autant que j’en souffre ?
(le refus d’oublier l’exigence de faire au mieux
l’écrasante responsabilité de qui s’émancipe
la joyeuse liberté de voir des possibles partout, tout le temps
d’imaginer des émotions, sensations, superposées à celles que l’on ressent déjà en nombre
la puissance d’être aussi ailleurs, à un autre moment, en permanence
l’incapacité d’être seulement ici et nue
la fatigue, la culpabilité d’être impuissante à partager
le fardeau et la beauté.) -
(Chez Nina) Ce qu’on déteste adorer
« Ce qu’on déteste adorer » (2022 – en cours ) sur le site de Nina Rendulić
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Je m’étais réjouis un peu trop vite lors de mon dernier billet, car la page d’archives des textes était absente. La voici à nouveau en ligne et dans le menu de navigation du site. (Hourra !)
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Avec la publication de la page des hommages discrets de l’été 2021, la page du projet « promener sa peine » est à jour, et la reconstruction de mon site achevée !
Bonne exploration à qui s’aventurerait par ici…