Catégorie : Promener sa peine

  • Commencer une collection de cartes postales. (nouvelle page)

    Garder pour plus tard le son des sachets à cartes postales — bruit et toucher semblables aux emballages de viennoiseries, pâtisseries, bonbons – son des trésors et des gourmandises, son qui protège, son qui cache, enveloppe de ce qui risque de se perdre, des petits précieux.

  • Mis en ligne la page des signes distinctifs dans promener sa peine. Il s’agit de l’hommage discret de mars 2022 et il y est question de grains de beauté.

    Amélioré la navigation d’une partie des galeries archivées.

  • Hommage discret de juillet 2023

    Pour : promener sa peine (2021 – )

    Par le top à sequins repéré pour moi dans une vitrine par une amie, penser aux robes Paco Rabanne portées par Audrey Hepburn et Françoise Hardy, et à la chanson de cette dernière qu’Anna m’avait envoyée.

    (Paroles : Sur quel volcan ? Françoise Hardy)

  • Études pour « Promener sa peine »

  • Les heures sauves, ajouts.

    Les heures sauves (2021-2022),
    hommage discret
    dans : Promener sa peine

  • Promener sa peine sous un ciel bleu, juin 2023

    Elle m’appelait chaton
    On s’envoyait des cartes postales
    Elle disait que mon adresse était toujours dans son portefeuille avec une photo de son neveu
    Pourquoi personne ne m’a prévenue ?

  • C’est un ancien téléphone que l’on met en charge puis rallume, en vue de le prêter à un ami qui s’est fait voler le sien. Le déjeuner est bientôt prêt, il est prévu de fêter une date la veille, de sortir des bougies comme cela n’est jamais fait. Sans trop y prêter attention nous sommes en 2020, les cheveux roux ou les cheveux noirs, curiosité amusée puis un peu plus grave, on veut revoir le visage de l’amie qui alors est encore vivante, sa tête couronnée au dessus du journal d’appels et de ce que l’on y découvre trois ans plus tard : un appel manqué qui nous accuse, nous coupe le souffle, nous pulvérise et une douleur qui n’a plus rien de flou, d’indéfini. (L’intuition de la peine était bonne.)

    Cet après-midi, impossible de faire autre chose que de remettre en ligne la page « Promener sa peine » (2021 – ), à étoffer bientôt.

  • Les heures sauves (2021-2022)

    Série « les heures sauves » – photographies argentiques couleurs réalisées avec un appareil de type point and shoot – numérisation sans retouche (recadrage pour mosaïque de présentation)

    Hommage discret – « Promener sa peine sous un ciel bleu » (2021- )

  • extrait de « désir replié »

    Il m’a été offert des crayons à papier portugais à la délicate odeur de figuier. Jusqu’à présent je n’écrivais qu’à l’encre, mais je me suis tellement attachée à ce cadeau que j’en ai changé mes habitudes. L’an dernier j’ai reçu de jeunes figuiers pour mon balcon et de délicieux biscuits faits maison aux fruits secs ; j’avais beaucoup parlé de figuiers, sans que qui ce soit ne comprenne pourquoi. Mon hommage discret à Anna, c’était lui attribuer la cause d’une extension de mon monde, celle qui me fait remarquer cet arbre quand je le croise sur mon chemin et me donne du plaisir quand je goûte ses fruits sous toutes ses formes. Pour sentir l’odeur du crayon, il faut faire le même effort que pour une peau : fermer les yeux, se concentrer, y revenir. J’en ai offert à nouveau à qui j’imaginais capable de s’émerveiller avec moi de cette découverte, comme j’en aurais offert un à Anna. En me faisant changer de point de vue, en liant en mon esprit l’amie et les figues au plaisir plutôt qu’au désir replié, c’est un objet qui réconcilie, qui me déplace, un très beau cadeau.

  • Carte postale ancienne de Pau trouvée en ressourcerie à Grenoble / la statue
    Attirer le passé à nous / extrait de « La contre-culture dans la photographie contemporaine » M. Poivert (Textuel, 2022)