L’appareil de récup’ que j’utilise en « point and shoot » (cadrer/déclencher) pour réaliser des photographies couleurs semble donner de meilleurs rendus avec des pellicules en 200 iso (comme pour la série « De n’importe où « ) qu’en 400 (comme la dernière réalisée, dont est tirée l’image non retouchée ci-dessus, qui fait figure de plaisante exception.) Comme j’utilise cet appareil quand l’intention prime sur le résultat, décidant par avance de ne pas retoucher mes images, le choix de la sensibilité des pellicules sera la seule coquetterie de cet été concernant cet appareil malmené et rafistolé. Il ne vaut probablement pas grand chose mais j’y tiens (je tiens à l’utiliser) car en plus de me tenir éloignée des écrans et leur surplus de possibles, il me permet de questionner davantage la raison de mes prises de vues en supprimant presque toute – non possibilité, mais – assurance de réaliser de belles images : que suis-je en train de faire si je ne produis pas d’aimables surfaces ?
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Pop
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surenchère de surfaces
ce qui s’en échappe quand on les fait défiler
sont-ce poussières ou pollens ?
(il semblerait que j’y sois allergique) -
Sous les intempéries, je garde la bouche ouverte
sous les intempéries
je garde la bouche ouverte
assis seul sur le pont, qui lit pourtant
un ami imaginé clignant de l’oeil
la complicité ne se nouerait-elle pas mieux dans l’effort que dans la satisfaction ?
accrochés aux branches cassantes
n’écoutez rien de ce que transporte le vent
les secours ne viendront pas
en levant la tête il pleut autant de raisons
de mêler vos langues à la boue
fermement responsables d’un peut être. -
Jusqu’à nouer nos joies
Tourner sa langue
combien de fois déjà ?
Le monde ne s’écroule pas avec toi,
le monde s’écroule sans toi.
Poser ça là sans l’écrire, sans le dire,
à peine mâchonné.
(On voulait se débarrasser d’un geste, c’est du langage dont on constate la disparition.)