Auteur/autrice : Laetitia Dë

  • (Lien) Arte, comment les applis piègent notre cerveau

    « Qu’est-ce qui se passe dans notre cerveau quand on se retient de prendre son smartphone ? » (à 40’30)

    Un documentaire d’un peu moins d’une heure sur les applis des smartphones, disponible sur arte.tv gratuitement jusqu’à fin 2024.

  • (Lien) chez Fabien Ribéry : La révolution de la douceur, par Anaïs Prouzet, peintre

    ©Anaïs Prouzet

    Y a-t-il plus grande révolution que celle de la douceur ?

    Anaïs Prouzet peint des étreintes, des embrassements, des baisers, qui sont aussi paradoxalement des craintes d’abandon.

    […]

    La révolution de la douceur, par Anaïs Prouzet, peintre
  • (Archive) argentique 2021

    Photo de planche-contact

    Portrait au kimono, par A. guidé par moi.

  • (Ici) 2. Arles

    Durant une insomnie, réserver un prochain séjour de quelques jours à Arles, pendant les Rencontres de la photographie. Est-il possible, est-il souhaitable de séparer un futur à Arles des souvenirs qui lui sont associés, directement ou non ?

    Il me semble que partout où je vais, partout où je suis, je cherche un peu trop consciemment à actualiser toutes celles que j’ai été partout, à mesurer des distances de moi à moi, de moi aux autres, des pensées d’alors et d’ici, et qu’en comparant je souhaite créer une continuité factice qui serait comme une place, une place dans le changement que je me rendrais ainsi, d’une certaine façon, confortable.

    Suis-je seulement capable d’être ici sans être aussi ailleurs, simultanément ?
    Quand l’ai-je été pour la dernière fois ? Est-ce qu’être ici, seulement ici, se serait accepter un présent inventé dans l’instant, dont on accepterait qu’il ne puisse être lié ni aux souvenirs ni aux désirs ? Est-ce que dans le seul présent qui vaille, la conscience de soi se dissout dans l’instant ? Quand je pense à Arles, je  me formule parfois que c’est le seul endroit où je me sens à ma place – et cette place, ce ne serait pourtant pas une conscience de soi, un soi qui se sentirait confortable, mais qui s’oublierait, ne chercherait plus la continuité.

  • (Lectures)

    Nous sommes ici, à peine abrités sous ce passage couvert où le vent chargé de gouttes s’engouffre, et là il se pourrait qu’on nous imagine peu téméraires dans nos tenues estivales. Mais nous n’avons jamais peur de finir trempés, non ce n’est pas cela, chaque déluge rappelle des souvenirs de fous rires et arrive toujours un moment où l’on se délecte du désagréable, comme la sensation des orteils mouillés glissant dans des sandalettes prenant l’eau. Que se passe-t-il ici dans l’attente de l’accalmie ? Est-ce que les livres au fond du sac en toile, que l’on protège patiemment, deviennent plus précieux encore ? Non, il ne se passe rien, mais l’on sourit.

  • (Nous sommes ici) 3 juin 2024

    Anna-Eva Bergman, n°18-1963 Feu, vinylique et feuille de métal sur toile, musée des beaux-arts de Lyon

    Journée à Lyon sur un coup de tête : la prochaine fois, prévoir encore moins que rien.

  • (D’un extrême à l’autre)

    Si ouverte qu’il me semble n’être plus qu’hors de moi, dispersée en x mouvements vers l’autre, traversée.

  • (Lecture) Marcheur-cueilleur

  • (Archive) Chambres à part

    Couple de photographies argentiques réalisées à quatre mains avec A.P.

    Plus de photographies ici.

  • (Lecture) Rainer Maria Rilke