Auteur/autrice : Laetitia Dë

  • (ARCHIVE) le sucrier

    ARCHIVE 2019 – pour Déjà vu et Galerie *

  • (Lien) J.O. du 17.12.22

    « Herbie Hancock ajoute qu’il a compris ce soir-là qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que le monde corresponde à nos désirs, nous rendant ainsi les choses faciles, pour ainsi dire, mais qu’il fallait être prêt, être disposé, avoir l’esprit suffisamment ouvert pour faire l’expérience des situations telles qu’elles sont afin de pouvoir en faire quelque chose de bon. Si tu n’accueilles pas la réalité telle qu’elle est, telle qu’elle est et non telle que tu voudrais qu’elle soit, tu ne peux rien en faire, tu ne peux pas faire qu’une fausse note soit juste. Tu te condamnes à être prisonnier de toi-même , de tes désirs tautologiques, au lieu de faire l’expérience des choses telle qu’elles sont. C’est cela, l’esthétique de l’attention — une esthétique, et donc une éthique — : accueillir la réalité telle qu’elle est afin d’être capable de trouver une façon de faire sonner juste le faux. »

    Extrait de l’entrée du 17.12.22 du journal de Jérôme Orsoni.

  • Henry Miller, rencontre respiratoire, par Bernard Plossu, photographe, et Michèle Cohen, galeriste

    Joan Baez, Les années Hip © Bernard Plossu « J’avais déjà vu Miller une fois à Paris, près du parc Montsouris, élégant comme tout, en costard trois pièces velours. Je l’avais reconnu tout de suite. C’est un quartier où il habitait avec Anaïs Nin, plus jeune, je crois. » (Bernard Plossu) Bien entendu, Georges Bataille, Maurice Blanchot […]

    Henry Miller, rencontre respiratoire, par Bernard Plossu, photographe, et Michèle Cohen, galeriste
  • (Ici) 62. faible

    J’ai un faible pour celleux qui ne se garent pas au plus près, font des pauses là où ce n’est pas prévu, soignent les transitions, l’entre-deux.

  • (Ici) Image. Boris Vian.

  • À la machine

  • (Ici) Galerie – le Nord (201x)

    Ici – Ajout d’une nouvelle galerie
    Photographies argentiques et numériques, prises entre 2008 et 2015, le 59 et la capitale belge.

  • (Ici) 54. Revenir

    Est-ce que l’on peut terminer une histoire là où on l’a débutée et encore appeler cela une histoire ? Pour juger du déplacement opéré pendant que nous nous racontions l’histoire, nous pourrions revenir au point de départ : en observant les lieux des commencements, l’effet que produiraient les paysages inchangés nous éclairerait peut-être sur l’état modifié de notre propre architecture.

    Je ne suis pas de celleux qui rêvent de tour du monde, de sauter d’un lieu inconnu et lointain à un autre. Si je n’ai jamais pris l’avion, il me semble pourtant que ma curiosité est sans limite, seulement je ne cherche pas à étendre mon territoire, mais à le creuser. Il me plait, ce mouvement de revenir, car je peux constater qu’au retour, je vois mieux qu’auparavant. Davantage ou différemment. Si mon regard se portait sans cesse sur des terrains nouveaux, est-ce qu’il me serait possible de mesurer comme mes yeux s’ouvrent plus grand, comme mes pensées me paraissent nouvelles ?

    Dans quelques mois cela fera dix ans que je n’aurai pas vu le Nord où nous nous sommes rencontrés. J’aimerais y retourner avec lui dont je me suis séparée, que la nostalgie ne soit pas du voyage, que la carte postale du souvenir se déchire.

    Pour : Ici

  • (Déjà vu) ajout

    2015 – 59650 Villeneuve d’Ascq