(re)mise en ligne de la galerie de portraits d’E. (2020 semble si loin !)
Je continue à remettre d’aplomb mes anciennes pages selon le nouveau thème de mon site, à faire le tri des images et republier. Je ne sais pas encore ce qui est voué à rester.)
Travail en cours sur une série de 10 images, tirages argentiques de petites dimensions. Ce sont mes « Bonnardes », nées de la visite d’une exposition fin 2021 et d’une manière d’être au monde que j’expérimentais pour la première fois de ma vie à ce moment là.
Alors que je m’étais extraite du flux d’images des réseaux sociaux car je sentais mon attention sur-sollicitée, j’avais apprécié au cours de cette visite de devoir faire un effort pour découvrir les images présentées, des tirages contacts mesurant quelques centimètres seulement. Des reproductions en grand format tapissaient les murs de la salle d’exposition, mais pour découvrir tous les clichés du peintre, il était nécessaire d’avoir une démarche active, se rapprocher et se concentrer.
Aujourd’hui travail de finalisation pour « Désir replié » : tri des tirages, numérisation et conditionnement, mise sous passe-partout et pochettes pour la première forme de présentation de la série. Suivra un temps de découpe pour la seconde, la mise en place des textes et les photographies pour la promotion.
Je sous-estime toujours le temps que prennent tout ce que je considère comme des à-côtés. Je manque ce soir une rencontre en librairie avec l’artiste Adrianna Wallis au sujet de qui j’étais curieuse, pour poursuivre ce que j’espère terminer demain…
Pourvu qu’elles agonisent sur l’imitation parquet quand la dentelle tire entre les poils jusqu’à l’inconfort tu pourrais dire merci lorsque j’inonde la pièce puisqu’il ne sera presque rien dit de cet après-midi je feins quelque torride pour moi-même bien sale est ton absence.
Travail de tirage hier et aujourd’hui pour la série « désir replié ». Ensuite ? J’aimerais faire une pause dans ma pratique de l’argentique, revenir à d’autres modes d’expression.
Comment les cactus relient dans mon esprit la photographie au cinéma et à la littérature, Grenoble à Marseille et l’Italie, celles et ceux à qui je pense quand j’en croise un sur mon chemin.
Même au dernier endroit où j’y penserais, au pire endroit, pourrait se trouver une belle surprise. Un dimanche matin avant la course à pied, en descendant les poubelles dans l’immonde local à ordures, j’ai trouvé dans une benne une plante en pot, plus exactement une composition faite d’une ZZ et d’un pothos d’une variété que je ne possédais pas encore, au terreau détrempé. Après avoir consacré un certain temps à extraire les plantes du pot où elles allaient pourrir, en avoir démêlé les racines et les avoir rempotées dans plusieurs pots pour qu’elles se portent bien chez moi, pourrais-je encore entrer dans ce local dégueulasse qu’avec dégout ?
Tirage de lecture, 10x15cm
Autoportrait sur le chemin des habitudes, série « désir replié » (2023)
Série « les heures sauves » – photographies argentiques couleurs réalisées avec un appareil de type point and shoot – numérisation sans retouche (recadrage pour mosaïque de présentation)
Hommage discret – « Promener sa peine sous un ciel bleu » (2021- )