Catégorie : argentique

  • Nouvelle paire pour « Chambres à part« 
  • Chambres séparées

    Tirage test-accident pour la série « Chambres à part »

    Attendre des rencontres qu’elles soient aussi belles et puissantes (de bouleversement, d’enrichissement) que la nôtre, n’est-ce pas aussi vain que de chercher à reproduire des accidents ?

    Nous nous sommes connus des années avant de nous rencontrer. Dans son répertoire, je suis passée de « belle inconnue » à « ma belle ». Si nous nous sépariions, encore amoureux, amants, amis ou en désaccord, comment m’appellerait-il et m’appellerait-il encore ?

  • Test pour une des séries de tirages argentiques sur lesquelles je travaille en ce moment. (Petits comme mes désirs si longtemps repliés.) Je sens qu’il me faudrait écrire avant de passer une nouvelle après-midi dans le labo : je m’éparpille – me perds dans les images alors que les textes sensés les accompagner m’aideraient probablement à établir ma sélection de 10 clichés. Je les appelle mes petites bonnardes.

  • La séance de tirage de ce week-end a directement alimenté la série « chambre 209 » réactivée et renommée « chambres à part« . En mettant de l’ordre dans le portfolio qui nous permet de visualiser le travail en cours, de former nos paires, je me demande si quelque chose de la reconfiguration en cours de notre relation y transparaitra, ne serait-ce qu’à nos yeux. (Il me plairait que ce soit le cas.)

  • La fin des possibles.

    tirage argentique n&b d’après un cliché recadré d’Arnaud, texte tapuscrit sur masking tape argenté, 10x15cm Ilford RC perlé

    Cartes réalisées pour A., F., Ni., No. et moi-même. Envoyées : 1/5.
    (La fin des possibles est à mettre en relation avec « promener sa peine sous un ciel bleu » et le fléchissement de la mécanique.)

  • Pop

    L’appareil de récup’ que j’utilise en « point and shoot » (cadrer/déclencher) pour réaliser des photographies couleurs semble donner de meilleurs rendus avec des pellicules en 200 iso (comme pour la série « De n’importe où « ) qu’en 400 (comme la dernière réalisée, dont est tirée l’image non retouchée ci-dessus, qui fait figure de plaisante exception.) Comme j’utilise cet appareil quand l’intention prime sur le résultat, décidant par avance de ne pas retoucher mes images, le choix de la sensibilité des pellicules sera la seule coquetterie de cet été concernant cet appareil malmené et rafistolé. Il ne vaut probablement pas grand chose mais j’y tiens (je tiens à l’utiliser) car en plus de me tenir éloignée des écrans et leur surplus de possibles, il me permet de questionner davantage la raison de mes prises de vues en supprimant presque toute – non possibilité, mais – assurance de réaliser de belles images : que suis-je en train de faire si je ne produis pas d’aimables surfaces ?

  • surenchère de surfaces

    ce qui s’en échappe quand on les fait défiler
    sont-ce poussières ou pollens ?
    (il semblerait que j’y sois allergique)

  • Sous les intempéries, je garde la bouche ouverte

    sous les intempéries
    je garde la bouche ouverte
    assis seul sur le pont, qui lit pourtant
    un ami imaginé clignant de l’oeil
    la complicité ne se nouerait-elle pas mieux dans l’effort que dans la satisfaction ?
    accrochés aux branches cassantes
    n’écoutez rien de ce que transporte le vent
    les secours ne viendront pas
    en levant la tête il pleut autant de raisons
    de mêler vos langues à la boue
    fermement responsables d’un peut être.

  • Jusqu’à nouer nos joies

    Tourner sa langue
    combien de fois déjà ?
    Le monde ne s’écroule pas avec toi,
    le monde s’écroule sans toi.
    Poser ça là sans l’écrire, sans le dire,
    à peine mâchonné.
    (On voulait se débarrasser d’un geste, c’est du langage dont on constate la disparition.)