Auteur/autrice : Laetitia Dë

  • (Déjà vu) nouveaux ajouts

  • (Lien) ici. exercices avec Noam

    Extraits de « Activating cities » et sa version traduite/augmentée « Marcheur-cueilleur » de Noam Assayag. (Voir : Ressources)

  • (Lien) Twin Peaks n’est pas Twin Peaks

    David Lynch vient de mourir à l’âge de 78 ans, en hommage au mythique réalisateur, Diacritik republie l’article de Jean-Philippe Cazier consacré au retour de Twin Peaks en 2017.

    Twin Peaks n’est pas Twin Peaks
  • (Lien) André Carpentier

    « Il y a ce moment du flâneur que j’appelle la rencontre muette. Dans un café, dans un parc, dans une rue, se trouver à proximité d’individus, à portée de regard, mais sans la pleine médiation du regard, à portée de parole, mais sans l’entremise de la parole, sans le contact direct. En présence, mais sans l’adresse à l’autre. En fait, dans la seule dualité de la présence nue. Une rencontre presque à sens unique, par les sens et par l’intuition.

    C’est dans cet esprit qu’on repère le mieux ces individus en échappée, qui, seuls ou en grappe, tendent à produire une vie humaine singulière au sein de la norme et de la vie quotidienne, qui est aussi une vie partagée. Leur paradoxe est le détournement dans l’attachement à la règle et au quotidien. Ces marginaux, ces flâneurs à temps plein dont je parle, donnent en sourdine le spectacle d’un usage de soi, dans l’ordinaire des jours, qui leur permet de créer une cohérence pour soi tout en se maintenant dans le registre des règles communes et dans le courant de la quotidienneté. Ils résistent aux usages répétitifs, à l’émiettement du quotidien, au trop peu de sens de l’agir ordinaire, par des inventions, des astuces, des ruses, des détournements, des insoumissions et autres conduites tactiques « articulées sur des “détails” du quotidien » (de Certeau, 1980, p. 14). Ces personnages donnent l’exemple d’un agir qui permet de se réapproprier l’espace organisé, ainsi que ses usages. Ils s’inventent un devenir en œuvrant à leur adaptation sans nuire à quiconque et en n’étant pareil à personne, bien qu’adhérant au contingent social. J’exagère peut-être, mais il me semble distinguer, dans l’exhibition de ce démarquage mesuré, d’infimes et négligeables traces, mais des traces quand même, d’une procédure de régénération de la vie quotidienne et des normes du vivre ensemble. »

    Extrait de : « Être auprès des choses. L’écrivain flâneur tel qu’engagé dans la quotidienneté » par André Carpentier, à lire sur le site de l’Observatoire de l’Imaginaire Contemporain.

  • (Liens) Remarquer Marseille (Nina Rendulić)

  • Ici. 37.

    Il, elle te dirait : « et si on allait ailleurs ? » et tu accepterais, sans chercher à comprendre les motivations. Pour le plaisir d’être en mouvement, sans avoir à l’initier, pour le plaisir de faire plaisir, pour la surprise, pourquoi pas.

  • (ARCHIVE) le sucrier

    ARCHIVE 2019 – pour Déjà vu et Galerie *

  • (Lien) J.O. du 17.12.22

    « Herbie Hancock ajoute qu’il a compris ce soir-là qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que le monde corresponde à nos désirs, nous rendant ainsi les choses faciles, pour ainsi dire, mais qu’il fallait être prêt, être disposé, avoir l’esprit suffisamment ouvert pour faire l’expérience des situations telles qu’elles sont afin de pouvoir en faire quelque chose de bon. Si tu n’accueilles pas la réalité telle qu’elle est, telle qu’elle est et non telle que tu voudrais qu’elle soit, tu ne peux rien en faire, tu ne peux pas faire qu’une fausse note soit juste. Tu te condamnes à être prisonnier de toi-même , de tes désirs tautologiques, au lieu de faire l’expérience des choses telle qu’elles sont. C’est cela, l’esthétique de l’attention — une esthétique, et donc une éthique — : accueillir la réalité telle qu’elle est afin d’être capable de trouver une façon de faire sonner juste le faux. »

    Extrait de l’entrée du 17.12.22 du journal de Jérôme Orsoni.

  • Henry Miller, rencontre respiratoire, par Bernard Plossu, photographe, et Michèle Cohen, galeriste

    Joan Baez, Les années Hip © Bernard Plossu « J’avais déjà vu Miller une fois à Paris, près du parc Montsouris, élégant comme tout, en costard trois pièces velours. Je l’avais reconnu tout de suite. C’est un quartier où il habitait avec Anaïs Nin, plus jeune, je crois. » (Bernard Plossu) Bien entendu, Georges Bataille, Maurice Blanchot […]

    Henry Miller, rencontre respiratoire, par Bernard Plossu, photographe, et Michèle Cohen, galeriste
  • (Ici) 62. faible

    J’ai un faible pour celleux qui ne se garent pas au plus près, font des pauses là où ce n’est pas prévu, soignent les transitions, l’entre-deux.