Catégorie : photographie

  • Tirage de lecture 10x15cm, base de travail pour le tirage d’exposition 13×18 au cadrage et à l’exposition légèrement différents

    J’ai pu commander cette semaine une nouvelle ampoule pour l’agrandisseur ainsi qu’un réassort de chimies et papiers pour notre laboratoire argentique. Arnaud et moi commençons à avoir une quantité satisfaisante de paires pour la série Chambres à part, et il nous faut maintenant tirer en quelques exemplaires, dans ce format 13x18cm que nous avons choisi pour les présenter, chacune des images sélectionnées. J’ai travaillé sur deux d’entre elles ce week-end, dont celle présentée ci-dessus. Elle a été prise sur une pellicule Film Washi D, film dont j’appréciais beaucoup le rendu mais qui n’est plus fabriqué actuellement (à cause de la guerre en Ukraine).

    Concernant la photographie, mes envies pour les prochaines semaines sont les suivantes : me concentrer sur mes clichés argentiques n’entrant pas dans la série commune et poursuivre les expérimentations dans le labo, publier une galerie de ces images sur le site, reprendre en main mon réflex numérique (bien qu’il soit peut-être encore tôt pour nous réconcilier…)

  • L’ampoule de l’agrandisseur a rendu l’âme pendant ma dernière séance de tirage, me laissant toutefois le temps de découvrir cette image issue d’une de mes deux dernières pellicules (Ilford FP4 125, appareil Reto UWS). Elle se prête, je trouve, particulièrement bien au jeu des marges bien moins propres que celles auxquelles m’a habitué mon formateur au tirage. J’aime le cliché, le rendu du tirage autant que le souvenir d’émouvantes promenades estivales auquel elle est attachée. Le tirage est un peu plus petit qu’un 10x15cm sur un papier d’environ 13×18, un format que j’apprécie et que je risque d’utiliser de plus en plus lorsque je travaillerai sur mes images n’intégrant pas la série collaborative « chambres à part ». Je retiendrai les leçons : ne pas se contenter de ce qu’on m’a appris et toujours avoir une ampoule d’avance.

  • Arles (été 2021) – tirage 10x15cm
  • Le chemin des habitudes

  • Développé le week-end dernier deux pellicules noir et blanc, shootées au Reto UWS, ce tout petit appareil dit point-and-shoot acheté pour sa discrétion et le fait qu’il puisse, contrairement à mon appareil principal, toujours trouver place dans mon sac. Lundi j’en réalisais les planches-contacts mais surtout, je m’essayais pour la première fois à tirer sur un format plus grand que le 13×18, un 20×30 à peu près. L’un de ces grands tirages, agrandi à partir d’un négatif couleur, a nécessité 12 minutes d’exposition. Si l’on y ajoute les temps de tests, et que l’on multiplie par trois tirages, cela fait beaucoup de temps à attendre dans la lumière rouge : qu’en faire sinon écrire le texte dont l’image est l’illustration ?

  • Nouvelle paire pour « Chambres à part« 
  • Pop

    L’appareil de récup’ que j’utilise en « point and shoot » (cadrer/déclencher) pour réaliser des photographies couleurs semble donner de meilleurs rendus avec des pellicules en 200 iso (comme pour la série « De n’importe où « ) qu’en 400 (comme la dernière réalisée, dont est tirée l’image non retouchée ci-dessus, qui fait figure de plaisante exception.) Comme j’utilise cet appareil quand l’intention prime sur le résultat, décidant par avance de ne pas retoucher mes images, le choix de la sensibilité des pellicules sera la seule coquetterie de cet été concernant cet appareil malmené et rafistolé. Il ne vaut probablement pas grand chose mais j’y tiens (je tiens à l’utiliser) car en plus de me tenir éloignée des écrans et leur surplus de possibles, il me permet de questionner davantage la raison de mes prises de vues en supprimant presque toute – non possibilité, mais – assurance de réaliser de belles images : que suis-je en train de faire si je ne produis pas d’aimables surfaces ?

  • surenchère de surfaces

    ce qui s’en échappe quand on les fait défiler
    sont-ce poussières ou pollens ?
    (il semblerait que j’y sois allergique)