Journée à Lyon sur un coup de tête : la prochaine fois, prévoir encore moins que rien.
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(Nous sommes ici) 3 juin 2024
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(D’un extrême à l’autre)
Si ouverte qu’il me semble n’être plus qu’hors de moi, dispersée en x mouvements vers l’autre, traversée.
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(Lecture) Marcheur-cueilleur
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(Archive) Chambres à part
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(Lecture) Rainer Maria Rilke
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(Lecture) Rainer Maria Rilke
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(Lecture) « Une attente sans fin de l’aube »
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(Promener sa peine) Chaton
derniers ajouts à la collection J’attends encore de recevoir des cartes postales de villes, de régions, avec des chats.
En dehors de ma famille, personne d’autre que toi n’aurait osé, sans mon invitation, faire ainsi affront à mes goûts, manquer d’élégance dans la correspondance.
Tu m’appelais chat, chaton, et je te laissais faire ; c’était une façon comme nombre d’autres de se rappeler régulièrement nous nous autorisions ce que les convenances ne permettaient pas. Nous avions construit une relation qui n’appartenait qu’à nous, à côté de l’attendu social, en dehors même de ce que chacune de nous désirait, aimait.
Cela, ce mouvement constant vers ce qui nous dérange, ce lien dans l’inconfort et l’indéterminé, c’était si beau que je pouvais supporter, apprécier même, la présence d’une carte kitsch sur l’étagère au dessus de mon bureau.
(…)
Pour cet hommage dans la durée, commencer une collection de cartes postales de villes ou de régions, comportant des chats.
Inviter chacun.e à y contribuer, serait-ce tenter d’apaiser le manque, ou l’entretenir ? Pour moi, c’est un hommage aux liens qui se nouent hors des attentes.___
Pour Chaton, hommage au long cours (Promener sa peine)
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(Lecture) Christian Bobin, Le plâtrier siffleur
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(Nous sommes ici) 1. Motif(s)
série de 7 polaroids Quand et pourquoi est-ce qu’un jour, je me mets à remarquer les serpents de bitume sur mon chemin ? Comment est-ce que, soudain, je vois ce que je n’avais jamais vu avant ? – c’est probablement de cette question dont je ne me débarrasse pas lorsqu’après avoir vu pour la première fois, je ne cesse de m’émerveiller à chaque nouvelle vision du motif. Il me semble à présent que chaque fois que je prête attention à ces coulées noires aux formes aléatoires, je suis en train de me réjouir de n’avoir pas de réponse à cette question et ses voisines : à quoi ne prête-je pas attention pour l’instant ? Quelle est l’étendue, la nature, l’importance de ce que je vais bien finir par découvrir ? Les remarquer à nouveau, m’étonner encore, précisément pour ne pas oublier la question.
(Autres motifs : la valériane, les tables de ping-pong publiques, les forsythias, les pare-soleil argentés sur les pare-brise)