Eté 2021. Je me rends dans un cimetière, je vois de la valériane partout, j’écris à l’encre argentée, j’envoie un mail et une carte postale qui resteront sans réponse, je photographie des pleureuses, j’invente des baisers sous un ciel bleu, je fais des promesses qui resteront secrètes…
cyanotypes sur papier aquarelle, 8x13cm / 7x13cm
texte tapuscrit sur papier de soie argenté
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empreinte tapuscrite sur papier A4 blanc, crayon de bois
Je me rends au cimetière, ni le bon, ni au bon moment.
J’y trouve une représentation de ma tristesse que je trouve belle, je la photographie.
Sans me le formuler encore ainsi, je suis en train de faire mes adieux à l’amie partie en multipliant les traces de sa présence dans ma vie, je commence à lui rendre des hommages que l’on peine à voir ou à identifier comme tels : une série d’hommages discrets.