Notes

  • (ARCHIVE 2020) De n’importe où

  • (Ici) le vent d’ici*

    On comparerait deux lieux similaires, à un an d’intervalle, et l’on penserait que les images ne sont rien, vraiment rien, sans les émotions qu’on y attache.
    De la peur ou du soulagement, que retiendrai-je de ces beaux immeubles de centre-ville ? Qui pour lire la joie et les promesses des larmes dans l’escalier ?

    En cette période estivale propice aux voyages, où je rêve de sensations plus que de destinations, d’un courant d’air dans mes pensées, il m’apparaît qu’assurément le vent d’ici – un désir, une curiosité – y suffit.

    Et si je pars moi aussi, c’est en me demandant une fois encore : quel genre d’échappées font celleux qui ne savent, ne veulent pas rester ? Et les autres, comment se reconnaissent-ils entre initié(e)s ? Combien de sourires se forment lorsque deux regards dans le vide finissent par se croiser ?

  • (Ici) conditionnel

    Parmi les centaines de tableaux exposés, elle lui demanderait, en échange de la sienne, de retrouver ses deux paires de seins préférées.

    >conditionnel
    >lieu-ressource

    (référence du tableau ici)

  • (ARCHIVE) Comme un dimanche

    Série « comme un dimanche » de Polaroïds (201x)

    Partager l’émotion des pilotes de MotoGP, reproduire leurs expressions sur le podium.

  • (Ici) Incident technique

    Je n’aime rien tant je crois
    que d’aller en vélo au cinéma
    pédaler ma disponibilité
    rechercher les courants d’air
    qu’une fois le casque doré ôté
    tout puisse s’imprimer
    l’attendu le dérangement
    trouver sa place
    le bon le mauvais
    accueillir
    mais parfois ce qu’il arrive,
    c’est qu’il ne se passe rien.