Quand je parcours pour la première fois, sans lui, le musée des beaux arts de cette ville que nous avons découverte ensemble, je ne peux m’empêcher de m’arrêter devant ce qui l’aurait interpellé. Cette couleur que mes yeux fuient d’ordinaire, je m’y arrête assez longtemps, je l’affronte jusqu’à ne plus voir, comme lui, que les formes et le travail de simplification de l’ensemble. Si les références me manquent, je pressens l’attrait qu’il aurait sur qui s’intéresse aussi au graphisme, à la mise en page, et le tout – dont je ne sais pas grand chose – dans lequel il pourrait s’insérer pour un(e) autre que moi.
Parfois il me semble qu’il faudrait être capable d’aimer tout le monde pour tout remarquer de ce qui se présente à nous, et pour imaginer sans limite.
Visionné dans l’exposition « Alfred Latour, regard sur la forme » au Musée Réattu dans le cadre des Rencontres de la photo d’Arles