
Comment les cactus relient dans mon esprit la photographie au cinéma et à la littérature, Grenoble à Marseille et l’Italie, celles et ceux à qui je pense quand j’en croise un sur mon chemin.
Comment les cactus relient dans mon esprit la photographie au cinéma et à la littérature, Grenoble à Marseille et l’Italie, celles et ceux à qui je pense quand j’en croise un sur mon chemin.
Et pour le mimosa, c’est chez Nina.
Même au dernier endroit où j’y penserais, au pire endroit, pourrait se trouver une belle surprise. Un dimanche matin avant la course à pied, en descendant les poubelles dans l’immonde local à ordures, j’ai trouvé dans une benne une plante en pot, plus exactement une composition faite d’une ZZ et d’un pothos d’une variété que je ne possédais pas encore, au terreau détrempé. Après avoir consacré un certain temps à extraire les plantes du pot où elles allaient pourrir, en avoir démêlé les racines et les avoir rempotées dans plusieurs pots pour qu’elles se portent bien chez moi, pourrais-je encore entrer dans ce local dégueulasse qu’avec dégout ?
Motif de la vitre brisée qui se répète, du numérique (2018) à l’argentique (2022) et qui me renvoie très vite aux textes écrits pour Particulière 4 (disponible à la lecture sur cette page).
(Que pourrais-je écrire de plus qui expliquerait mon sentiment, une légère déception, le jour où je me suis rendue compte que la vitre de la porte d’entrée de mon immeuble avait été remplacée ?)
Remis en ligne le Carnet de celle qui reste (2018), où les 20 premières pages sont à disposition.
J’aimerais un nouveau carnet pour en faire le pendant hivernal de cette archive. Mesurer, non, mais qualifier, comprendre, questionner la distance parcourue, avec pour espoir de défroisser la joie.
Cet itinéraire de celle qui reste, qui a plus de 4 ans, n’a pas été écrit pour être partagé. Si bien que cette liste de plaisirs, de ravissements, de joies, m’apparaît aujourd’hui avec le charme de l’innocence. Je ne pourrais plus l’écrire ainsi maintenant, pour plusieurs raisons, et il me faudra lui trouver d’autres attraits que la spontanéité, à commencer par une plus jolie couverture.
Ce qu’il adviendrait si, à chaque besoin de réconfort ou d’excitation, nous choisissions de revenir à la même image dans un écrin, plutôt qu’à celles qui défilent sur l’écran.
La mienne représenterait, dans un étui argenté, un lieu de mes possibles, peu fréquenté et source des désirs renouvelés : un fauteuil de musée ou de petit cinéma, une rue calme peut-être être piétonne, un banc public.