
Rajouté le texte entier sur la page Désir replié.
Rajouté le texte entier sur la page Désir replié.
(Très heureuse de la) mise en ligne de la page Désir replié (2023)
(Merci à Arnaud Perrot pour son travail de photographie des oeuvres.)
C’est un ancien téléphone que l’on met en charge puis rallume, en vue de le prêter à un ami qui s’est fait voler le sien. Le déjeuner est bientôt prêt, il est prévu de fêter une date la veille, de sortir des bougies comme cela n’est jamais fait. Sans trop y prêter attention nous sommes en 2020, les cheveux roux ou les cheveux noirs, curiosité amusée puis un peu plus grave, on veut revoir le visage de l’amie qui alors est encore vivante, sa tête couronnée au dessus du journal d’appels et de ce que l’on y découvre trois ans plus tard : un appel manqué qui nous accuse, nous coupe le souffle, nous pulvérise et une douleur qui n’a plus rien de flou, d’indéfini. (L’intuition de la peine était bonne.)
Cet après-midi, impossible de faire autre chose que de remettre en ligne la page « Promener sa peine » (2021 – ), à étoffer bientôt.
Remis en ligne la galerie 3.
Pourvu qu’elles agonisent sur l’imitation parquet
quand la dentelle tire entre les poils jusqu’à l’inconfort
tu pourrais dire merci lorsque j’inonde la pièce
puisqu’il ne sera presque rien dit de cet après-midi
je feins quelque torride pour moi-même
bien sale est ton absence.
Mis en ligne un .pdf des tirages de « chambres à part », série de photographies argentiques à quatre mains avec Arnaud Perrot, actuellement en cours.
(Inventaires des paires de la série en novembre 2022.)
Remis en ligne les conditionnels (ARCHIVES)
Remis en ligne le Carnet de celle qui reste (2018), où les 20 premières pages sont à disposition.
J’aimerais un nouveau carnet pour en faire le pendant hivernal de cette archive. Mesurer, non, mais qualifier, comprendre, questionner la distance parcourue, avec pour espoir de défroisser la joie.
Cet itinéraire de celle qui reste, qui a plus de 4 ans, n’a pas été écrit pour être partagé. Si bien que cette liste de plaisirs, de ravissements, de joies, m’apparaît aujourd’hui avec le charme de l’innocence. Je ne pourrais plus l’écrire ainsi maintenant, pour plusieurs raisons, et il me faudra lui trouver d’autres attraits que la spontanéité, à commencer par une plus jolie couverture.
Mis en ligne une galerie argentique où l’on peut trouver un aperçu de tirages argentiques de formats divers, réalisés par mes soins.