En 2018, des promesses apparaissent à mi-chemin entre l’endroit où je travaille et celui où je vis, des pancartes annoncent « un nouveau lieu de vie plein d’énergie ».
Les anciennes usines vont être transformées en centre commercial dont l’ouverture est prévue deux ans plus tard.
Avec naïveté, je me prête au jeu des panneaux laissant espérer plus qu’un lieu de consommation.
Je regarde ce qui va disparaitre comme l’emplacement de tous les possibles, j’imagine ce qui pourrait être « ici bientôt » un lieu qui me plaise, non loin de chez moi.