Notes

  • (Nous sommes ici) 1. Motif(s)

    Quand et pourquoi est-ce qu’un jour, je me mets à remarquer les serpents de bitume sur mon chemin ? Comment est-ce que, soudain, je vois ce que je n’avais jamais vu avant ? – c’est probablement de cette question dont je ne me débarrasse pas lorsqu’après avoir vu pour la première fois, je ne cesse de m’émerveiller à chaque nouvelle vision du motif. Il me semble à présent que chaque fois que je prête attention à ces coulées noires aux formes aléatoires, je suis en train de me réjouir de n’avoir pas de réponse à cette question et ses voisines : à quoi ne prête-je pas attention pour l’instant ? Quelle est l’étendue, la nature, l’importance de ce que je vais bien finir par découvrir ? Les remarquer à nouveau, m’étonner encore, précisément pour ne pas oublier la question.

    (Autres motifs : la valériane, les tables de ping-pong publiques, les forsythias, les pare-soleil argentés sur les pare-brise)

  • Goûter – hommage à Jérôme Orsoni

    Goûter – hommage à Jérôme Orsoni, écrivain vivant et pas assez connu.
    (Infusion de thym, navettes à la fleur d’oranger / extrait de « Tout est de l’art », « Hommage des corbeaux aux pigeons »)

  • Lectures périphériques

  • [Archive] extrait de Particulière 5

    Extrait de Particulière 5, printemps 2020

    Se souvenir de quelques bonnes idées que j’avais eues avant de me perdre, ou pour me trouver, ou pour me trouver à nouveau ; ajouter des flâneries plus fréquentes au musée.

  • (Liens) 28.04.24 chez Jérôme Orsoni

    Pour ne pas devenir fou, il me faut embrasser la folie. Oublier le ressentiment que je conçois en haïssant ses causes. Qu’elles le soient, haïssables, ses causes, la mise au jour de ce fait me semble vaine, en pure perte. Je suis là, me tiens dans le flux de l’univers et ce qui coule sur […]

    28.4.24 chez Jérôme Orsoni