Notes
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(Ici) Partir = revenir

Arles, août 2025 « Embrasse Arles de ma part » a-t-il dit.
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(Ici) Revenir

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(Ici) vu
Vu un homme portant un pantalon sur le dos.
Apercu une espèce en voie de disparation sur le chemin de la librairie : une femme encore jeune lisant en marchant.
Vu une femme dans le métro qui avait si mal appliqué son rouge à lèvres qu’une très grosse tâche fuchsia s’était déposé sur son col beige (elle était habillée tout de beige). -
(ARCHIVE 2020) De n’importe où

extraite de la galerie « De n’importe où » 2020 (photographie argentique couleur) -
(Ici) le vent d’ici*

On comparerait deux lieux similaires, à un an d’intervalle, et l’on penserait que les images ne sont rien, vraiment rien, sans les émotions qu’on y attache.
De la peur ou du soulagement, que retiendrai-je de ces beaux immeubles de centre-ville ? Qui pour lire la joie et les promesses des larmes dans l’escalier ?En cette période estivale propice aux voyages, où je rêve de sensations plus que de destinations, d’un courant d’air dans mes pensées, il m’apparaît qu’assurément le vent d’ici – un désir, une curiosité – y suffit.
Et si je pars moi aussi, c’est en me demandant une fois encore : quel genre d’échappées font celleux qui ne savent, ne veulent pas rester ? Et les autres, comment se reconnaissent-ils entre initié(e)s ? Combien de sourires se forment lorsque deux regards dans le vide finissent par se croiser ?